Il faut que les gens voient clair en eux-mêmes, trouver leurs chemins, se reconnaître tels qu’ils sont sans honte ni peur. La plupart des gens ont leurs défauts, leurs attachements et leurs petits problèmes, mais tant qu’ils les vivent avec eux-mêmes, leurs défauts ne leur font aucun problème tant au niveau de conscience que de la moralité.
C’est toujours vis-à-vis de l’autre que le défaut devient un problème, vécu comme une honte. Alors à ce moment-là, le défaut ou le problème devient une hantise pour celui qui le génère. Je vous en prie, cesser ces comportements. Pourquoi faut-il les cesser ? Parce que la réaction même à ce comportement est nocive face à l’évolution elle-même.
Avoir un défaut, un problème, quelle importance, je vous le demande ! Si vous commencez à le vivre, comme une honte, comme une hantise, comme un sujet dont on rougit, comme un sujet dont on ne veut pas parler ou qu’on ne veut pas avouer, à ce moment-là, le défaut devient plus qu’un défaut, il devient un cancer au niveau de l’Astral, au niveau de l’éthérique. Non pas comme cette maladie qui est connue, mais pour employer un mot suffisamment fort pour que vous compreniez ce que cela produit vibratoirement.
L’individu doit vivre son problème, son défaut, avec franchise, sans que cela devienne un poing tapé sur la table pour imposer aux autres de le subir. Une franchise où vous assumez votre personnalité en disant : « voilà comme je suis, pardonne-moi, je vais essayer de faire des efforts, de comprendre ma position, ma nature ». « Je vais essayer de changer pour m’éviter ensuite d’autres problèmes plus graves, mais pour l’instant prends moi comme je suis ». De la clarté, je vous en prie, de la clarté. L’humanité n’arrive pas à éliminer ses problèmes, à éliminer ses défauts si grossiers, ces carences, car l’humanité a honte d’elle-même.
C’est la honte qui perpétue le défaut, car la honte est le réflexe de la personnalité qui se replie sur elle-même pour se défendre. Une personnalité qui se replie sur elle-même, c’est comme un sac que l’on referme, il n’y a plus moyen de faire sortir quoi que ce soit. Le défaut au lieu de tout simplement en parler avec les autres ou de s’excuser s’il a dérangé quelqu’un en vous disant zut j’ai encore raté l’occasion de m’en libérer, j’ai encore raté l’occasion d’évoluer. Si au lieu de faire ça, vous êtes timide, renfermé, replié, si au lieu de faire cela, cela devient un sujet de honte que vous avez du mal à vivre, automatiquement vous défendez l’objet de votre honte et vous n’arrivez pas à vous en débarrasser.
Je vous l’ai dit, la honte ou tout ce qui pourrait être complexe sont des choses majeures à éliminer chez l’individu. Il ne faut pas avoir de honte, ni de complexe, ni de timidité, surtout de complexe d’infériorité face à vous-mêmes, car tous ces états génèrent des énergies qui vous sont envoyées pour vous protéger immédiatement. C’est l’instinct de protection qui parle, l’instinct de conservation, d’une chose si néfaste dont vous devriez vous débarrasser. Ne soyez jamais honteux, jamais complexé, jamais timide. La timidité est aussi un complexe. Il n’y a de gens timides que par un complexe d’infériorité, soit un complexe vis-à-vis du vécu des relations avec les autres. Il faut vous libérer l’esprit, il faut de la clarté avec vous-mêmes, avec les autres. Soyez des êtres authentiques et n’ayez pas peur d’être ce que vous êtes.
Thème tiré de « conscience universelle »
Pascal St-Denis