La personnalité et sa dynamique de l’amour | L’âme et sa dynamique de l’amour |
Dans un sens général, cette dynamique se définit comme un sentiment d’affection, d’attachement qu’on ressent pour un être ou une chose.
L’amour puise son énergie dans le plan astral et sur le plan mental inférieur ou intellect. Son fonctionnement est : désirer, posséder et consommer. Sur ces plans, désirer et aimer sont synonyme. Posséder signifie vouloir en faire sien. La personne ou l’objet de notre amour devient « mon, ma, mes » par exemple, mon conjoint, mon ami, mon enfant, etc.. Consommer signifie se nourrir des satisfactions qu’apportent les événements qui sont source de bonheur. Parce que nous ne pouvons avoir un plein contrôle sur le bonheur, les malheurs accompagnent, indéniablement, ces expériences. Pour renouveler le désir ou attraction vers l’autre, il faut constamment créer des événements dans lesquels la satisfaction est au rendez-vous. (voyage, restaurant, sorties achat maison, etc.,) En ce qui concerne la personnalité, l’amour se développe progressivement en passant par les stades de l’amour de soi, pur et simple et entièrement égoïste, à l’amour de la famille et des amis, à l’amour des hommes et des femmes qui coopère à son bonheur, jusqu’à ce qu’il en arrive à l’amour de l’humanité (ou conscience de groupe) qui est la première caractéristique de l’âme divine.
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Au niveau supérieur, l’amour n’est ni un sentiment ni une émotion, il est la force supérieure qui conduit l’humanité à l’intégration, l’unité et l’inclusion.
L’amour puise son énergie sur le plan mental supérieur, là où commence l’énergie de l’âme Sa dynamique est : inclure, coopérer et partager. L’amour est la compréhension, l’attitude inclusive, exempte de critique, qui, dans le travail de groupe, préserve son intégrité, renforce son rythme et empêche les événements ou les attitudes secondaires de la personnalité d’en troubler le travail. Inclure, demande de voir l’autre d’abord comme un être humain et non comme un Français, un Américain, un Québécois, un Arabe, un musulman, un catholique, un être de couleur par exemple. La conscience de groupe est le point de départ de l’âme divine concernant sa manifestation consciente de l’amour. En raison de sa nature, l’âme divine n’a pas d’ambitions ou d’intérêts individuels, et ne s’intéresse pas du tout aux buts de la personnalité. L’Amour dans l’âme se développe progressivement à partir de l’amour pour l’humanité jusqu’à l’amour universel ; un amour qui s’exprime non seulement en amour de l’humanité, mais aussi en amour des évolutions de tous les règnes.
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L’amour sous l’égide de la personnalité (désirer-posséder-consommer) perd de sa puissance au fur et à mesure que l’âme pénètre notre cerveau. Une série d’expériences avec une nouvelle façon d’agir (inclure-coopérer-partager) s’impose progressivement. Surviens un moment où les deux approches se chevauchent. Il est difficile de sortir du giron de l’amour émotif et sentimental et d’apprendre à aimer selon les conditions de l’âme divine.
Ce qui rend la mutation difficile, même pour ceux qui le désire ardemment, est l’attachement aux principes qui définissent notre ligne de conduite c.-à-d. principes moraux, sociaux, religieux, nationaux et autres en plus des systèmes de valeurs personnelles qui s’y greffe. |
Pascal St-Denis