Pour bien comprendre de quoi sont constitués les corps astral et mental.

Pour bien comprendre de quoi sont constitués les corps astral et mental.

Pour faire suite aux demandes des lecteurs, je vous entretiendrai des corps ou enveloppes subtiles qui composent notre être. Je débute avec le corps astral, car il est celui où la conscience d’une grande majorité de personnes est focalisée.

Le corps astral. On lui donne plusieurs noms ; corps émotionnel, corps de désirs, corps de sensation ou corps sensible sont tous des termes qui nous sont familiers. Ils sont tous synonymes lorsque nous analysons l’ensemble de l’astralité de l’homme. 

Pour vous faire une idée du corps astral, imaginez qu’autour de votre corps, existe une grande enveloppe électrique dotée d’un puissant aimant. Un aimant capable de maintenir à l’intérieur de cette enveloppe toutes les formes de désirs auxquels vous êtes sensibles. Ainsi, la somme de tous les désirs, bons ou mauvais, qui répondent à votre centre magnétique, forme, ce qu’on appelle, votre corps ou enveloppe astrale. En fait, la somme de tous ces désirs définit votre identité émotive. Pour ce qui est du plan astral, la différence réside dans le fait qu’il est constitué de l’ensemble de tous les corps astraux, qu’ils soient de nature animale, humaine ou autre. Pour ce qui est du corps et du plan mental, le principe demeure le même à l’exception qu’il concerne le monde des idées et de la connaissance. La qualité de ces corps est donc intimement liée à la qualité des désirs et des pensées qui les composent.

Pascal St-Denis

La purification de notre nature émotionnelle

Tiré des enseignements d’A.A. Bailey

Notre corps émotionnel ou, si vous aimez mieux, notre nature émotionnelle est simplement un grand réflecteur qui emprunte couleur et mouvement à l’entourage et reçoit l’empreinte de chaque désir qui passe. Il contacte chaque caprice et chaque fantaisie dans l’environnement, chaque courant le met en mouvement ; chaque son le fait vibrer à moins que l’on empêche un tel état de choses. L’objectif est d’entraîner le corps émotionnel qu’à recevoir et enregistrer les seules impressions provenant du niveau des intuitions, par l’intermédiaire de l’âme. Le but est de discipliner le corps émotionnel afin qu’il devienne calme et clair comme un miroir et qu’il constitue ainsi un parfait réflecteur.

Quels mots pourraient décrire le corps émotionnel comme il doit être ? Calme, sérénité, tranquillité, repos, apaisement, limpidité et clarté, semblable à un miroir, à un réflecteur limpide qui transmet avec précision les souhaits, les désirs et les aspirations de l’Ego et non ceux de la personnalité. Comment accomplir tout ceci ? De plusieurs façons :

  1. Par une surveillance constante de tous les désirs et motifs qui traversent journellement l’horizon afin de mettre l’accent sur ceux qui permettent d’atteindre le but et de se défaire de ceux qui nous en éloignent.
  2. Par une constante tentative de contacter l’âme chaque jour. Des fautes sont d’abord commises, mais le processus de construction s’effectue peu à peu, et la qualité du corps émotionnel s’améliore graduellement pour atteindre les niveaux supérieurs de la conscience.
  3. Par des périodes journalières consacrées à calmer le corps émotionnel. Il y a beaucoup d’insistance concernant la méditation, sur l’apaisement du mental, mais il faut se rappeler que tranquilliser la nature émotionnelle constitue un premier pas vers cet apaisement du mental. L’un succède à l’autre et il est sage de commencer à la base de l’échelle.

Nous devons découvrir par nous-mêmes le point où l’on cède le plus facilement aux vibrations violentes telles que la peur, l’inquiétude, les désirs personnels de toutes sortes, amour personnel de quelque chose ou de quelqu’un, découragement, hypersensibilité à l’opinion publique, etc.. C’est à partir de ces prises de conscience que nous devons surmonter ces vibrations en leur imposant un nouveau rythme, éliminateur et constructif.

Pascal St-Denis

Chakra ou champ de conscience ?

Je crois important d’élucider la signification de « chakra » afin d’établir une base de compréhension susceptible de mieux répondre au mode de perception occidentale. Dans un premier temps, « chakra » est un terme sanscrit bien connu des Orientaux et qui signifie « roue ou tourbillon ». En fait, les chakras sont des « champs de force » créés par le croisement de plusieurs courants énergétiques qui s’amalgament et qui donnent à l’énergie en mouvement une apparence de roue tourbillonnante. Ce terme, bien qu’il puisse être reconnu et adopté par les ésotéristes du monde entier, n’a que très peu d’écho dans nos esprits occidentaux. N’ayant ni liens ni repères avec notre mode de vie actuel, il est normal que ce terme laisse la plupart des gens perplexes.

Du point de vue énergétique, les chakras constituent, si l’on peut dire, l’ossature de la conscience humaine en évolution. Ils sont l’extension de l’âme sur le plan physique. (le chiffre 7 est le chiffre de la manifestation) Les chakras contiennent les germes de l’incarnation présente, car lorsqu’une personne se réincarne ses chakras sont sensiblement dans le même état que lors de son précédent décès.  

Dans un sens pratique, il est plus facile de comprendre leurs rôles en remplaçant « chakra » par « champs de conscience ». Un jour, la science des champs de conscience deviendra l’outil par excellence de guérison, et ce, sur tous les plans de la nature humaine (physique, émotionnel et mental-spirituel). Le développement de cette science permettra d’identifier les causes profondes de nos maux tout en mettant en lumière le chemin de notre propre évolution.

Nous pourrions faire un parallèle entre musique et champs de conscience. Du côté de la musique, sept notes avec leur durée, leur hauteur, leur intensité et leur timbre suffisent pour créer une infinité d’œuvres musicales. Concernant la conscience, sept champs de conscience avec leurs caractéristiques fondamentales, leur développement, leur rôle et leur bagage d’expériences acquises suffisent pour qu’apparaisse une diversité sans fin de manifestations humaines.

Une œuvre musicale ne peut exister sans la présence de la gamme. Il en est de même pour la conscience humaine : aucun état de conscience ne peut se manifester sans la présence des champs de conscience. Pour être en mesure d’intervenir sur une œuvre musicale et la faire évoluer, il faut connaître le fonctionnement de la gamme de musique. Il en est de même pour l’être humain. Pour pénétrer profondément l’individualité de l’être humain et en comprendre la logique évolutive, il faut avoir une idée de son cadre septuple, car de là, tout émane.

Pascal St-Denis

La personnalité et ses défauts

Si nous assumons consciemment un défaut à savoir qu’il est propre à nous, nous avons la possibilité de le sublimer en développant son opposé ; c’est-à-dire une qualité. Un défaut ne vient jamais comme ça du ciel. Un défaut est toujours une qualité qui est nous est inconnue. La somme des défauts est la somme de toutes les qualités que nous n’avons pas encore acquises.

Les défauts ne sont pas quelque chose à cacher ou à avoir honte. Tout est dans l’expérience de l’énergie contraire ; l’égoïsme fait appel à la générosité, à l’altruisme, l’intolérance fait appel à la tolérance, à l’ouverture, la jalousie fait appel au détachement et ainsi de suite. Va-t-on accuser quelqu’un d’être égoïste, le matraquer soir et matin, en lui disant tu es un égoïste ? Non, c’est l’enfoncer encore plus dans son défaut, c’est l’enfoncer encore plus dans l’ignorance de la solution.

Ce qu’il est juste de faire avec cet être égoïste, ce n’est pas de lui dire, regarde, tu es égoïste, cela il le vit, il le sait et il ne le sait que trop, car le premier qui a à souffrir de ses défauts c’est celui qui les véhicule. Ce ne sont pas tellement les autres, les autres ne font que les supporter. Il faut lui proposer, de manière presque initiatique, des instants, des moments pour découvrir, la générosité, pour découvrir l’altruisme, pour découvrir l’amour de l’autre.

Ne soyons pas des gens qui rabâchent les défauts des autres, ces objecteurs de conscience, ces démonstrateurs de défauts. Nous n’avons rien à faire de ces gens-là, ces genres d’instructeurs ne peuvent donner rien de bon. À quoi cela sert de montrer le mal, il est là, c’est une évidence. Alors, pourquoi en parler ? C’est encore lui donner trop d’importance. Il faut aller à l’utile, ne pas gaspiller de l’énergie. Quand nous voulons aider quelqu’un, il peut être utile et efficace de provoquer des circonstances, des évènements qui le placent face à son défaut. C’est là la façon d’aider les gens. Ce n’est pas en disant à quelqu’un qu’il est avare que son avarice va disparaître, au contraire cela va le mettre tellement en colère qu’il va être content deux minutes après de pouvoir contempler sa propre avarice. Parlons en, mais en la faisant dialoguer sur son propre problème, de manière que la personne arrive à traiter son défaut comme un phénomène extérieur et non comme si elle avait à défendre sa propre identité.

Il faut éliminer les hontes, les complexes, les traumatismes, là se trouvent le début du changement. La honte est une réaction qui ne fait que garder ce qui est à éliminer, l’individu a toujours peur, peur d’être violé dans sa conscience, quand il craint qu’il faille changer certains principes de son esprit, peur d’être violé dans son identité quand il se sent jugé. Cette peur il faut s’en libérer, Il faut oser être authentique, après tout quelle importance l’avis des autres, le jugement des autres. Ce qui compte avant tout c’est l’évolution que nous pouvons acquérir pour notre propre bien et celui de l’humanité qui vous entoure.

Ce qui compte c’est que nous sachions ce que nous sommes et qu’avec ce matériel nous travaillons comme on travaille une pâte pour la parfaire. Les défauts ne sont que les côtés ignorés et cachés d’une qualité spirituelle et les défauts n’existent que parce que nous sommes dans l’ignorance.

Pascal St-Denis

Les sens (la suite) l’addition du toucher.

Notons, en commençant l’étude du toucher, qu’il est par excellence le sens le plus important de ce système solaire. Chacun des sens, lorsqu’il a atteint un certain point, commence à opérer une synthèse avec les autres sens, de telle sorte qu’il est pratiquement impossible de savoir où commence l’un et où finit l’autre. Le toucher est la reconnaissance innée d’un contact par le moyen du mental, d’une manière triple :

  • En tant que reconnaissance.
  • En tant que souvenir.
  • En tant qu’anticipation.

Chacun des cinq sens lorsqu’il est associé au mental donne naissance chez le sujet à un concept englobant le passé, le présent et l’avenir. Donc lorsqu’un homme très évolué a transcendé le temps (tel qu’il est connu dans les trois mondes) et peut envisager les trois plans inférieurs du point de vue de l’Éternel présent, il a remplacé les sens par une conscience pleinement active. Il sait et n’a plus besoin des sens pour le conduire à la connaissance. Mais dans le temps, et dans les trois mondes, chaque sens, sur chaque plan, traduit pour le Penseur, tel ou tel aspect du non-soi, et grâce au mental le Penseur peut alors adapter ses relations à ces différents aspects.

L’ouïe lui donne une idée de la direction relative, et lui permet de se situer dans le schéma général.

Le toucher lui donne une idée de quantité relative, et lui permet d’apprécier sa valeur par rapport à d’autres corps qui lui sont extérieurs.

La vue lui donne une idée des proportions, et lui permet d’adapter ses mouvements selon ceux des autres.

Le goût lui donne une idée de valeur, et lui permet de s’attacher à ce qui lui semble le meilleur.

L’odorat lui donne une idée de qualité inhérente, et lui permet de découvrir ce qui l’attire comme étant de même qualité ou essence que lui-même.

Dans toutes ces définitions souvenons-nous que le but des sens est de révéler le non-soi et de permettre au « Soi » de faire la différence entre le réel et l’irréel.

Tout au début du processus d’évolution des sens, l’ouïe attire vaguement l’attention du soi apparemment aveugle. Mais tout ce que la conscience endormie peut saisir (par ce seul sens de l’ouïe) c’est le fait qu’il existe quelque chose d’extérieur à elle-même, se trouvant dans une certaine direction. Cette perception, au cours du temps, suscite l’éclosion d’un autre sens, celui du toucher. La Loi d’Attraction opère, la conscience se déplace lentement vers ce qui est entendu et lorsque le contact est réalisé avec le non-soi, ce que nous appelons le toucher apparaît. Ce toucher communique d’autres idées à la conscience tâtonnante, des idées de dimensions, de texture externe, de différences de surface ; les conceptions du Penseur sont ainsi élargies progressivement. Il peut entendre et sentir, mais n’en sait pas encore assez pour établir des relations ou pour donner des noms. Lorsqu’il réussit à les nommer, il a fait un grand pas en avant.

Tiré des enseignements d’A.A. Bailey

Pascal St-Denis