Précédemment, je proposais que le développement d’une conscience universelle forte pût s’obtenir par la pratique de la fraternité. Facile à dire, affirmeront certaines personnes, mais par quels moyens peut-on pratiquer cette fraternité ? Je crois qu’il n’est pas nécessaire de se compliquer la vie. Par exemple, ce serait un bon début de commencer à valoriser certaines qualités ou attitudes vis-à-vis notre prochain tel : la tolérance, le respect et le non-jugement.
Du point de vue moral, la tolérance est une vertu qui porte à respecter ce que l’on n’accepterait pas spontanément lorsque par exemple certaines choses vont à l’encontre de nos propres convictions.
Il faut voir la tolérance comme un choix délibéré d’ouverture d’esprit vis-à-vis l’autre. Nous devons éviter de la confondre à toute forme d’indifférence à l’autre. La tolérance suppose que l’on comprenne les valeurs ou l’idée d’une personne sans nécessairement être d’accord avec celle-ci. La tolérance est davantage une forme de respect par lequel nous essayons de supporter quelque chose ou quelqu’un indépendamment du jugement que nous portons. Nous pouvons être en désaccord avec ce que nous tolérons, mais tout de même le respecter. Nous pouvons conclure que la tolérance permet le fait que nous puissions critiquer ou juger l’action, la parole ou le choix de l’autre. Je vous reviens avec cela un peu plus tard.
Pascal St-Denis.