Les articles 1 à 4 ont soulevé certaines interrogations sur la source des frictions engendrées par les notions de (bien, de beau et de vrai) et sur les raisons pour lesquelles elles se manifestent.
L’idée est de comprendre l’affirmation suivante :
Les maladies, tant physiques que psychologiques, ont leurs racines dans le bien, le beau, et le Vrai. Elles ne sont qu’un reflet déformé des possibilités divines. L’âme contrecarrée, qui recherche la pleine expression de sa réalité spirituelle intérieure, provoque un point de friction dans la substance de ses gaines. Le regard de la personnalité se focalise sur ce point, ce qui appelle la maladie.
Plus nous évoluons, plus le lien entre l’âme et son véhicule d’expression s’accentue. L’âme y voit là une opportunité de perfectionner son véhicule (la personnalité) Elle travaillera à éliminer tout ce qui fait obstacle à une libre circulation des énergies. Éliminer les obstacles qui empêchent l’âme de s’exprimer pleinement sur le plan physique exige le changement de certaines habitudes de vie (physique), l’épuration de notre monde de désirs (émotionnel) ou encore la modification de notre manière de penser (mental).
Facile à dire, mais difficile à faire dira-t-on. Un simple exemple : Vous prenez conscience que certaines habitudes alimentaires vous sont nuisibles. Vous voulez modifier vos habitudes alimentaires, mais l’intégration de nouvelles habitudes est un processus exigeant qui peut prendre du temps. La distorsion entre le désir de changer et la réalité crée un point de friction dans l’un des corps de la personnalité.
Dans ce qui est dit ci-haut, c’est le défaut de réaction de la personnalité qui est en cause. Un défaut de réaction qui produit une friction qui, si elle persiste trop longtemps, se transforme en maladie.
Il arrive que ce soit l’âme qui provoque la friction lorsqu’elle recherche la pleine expression d’une réalité spirituelle intérieure.
Pour finir nous pourrions rajouter que du point de vue objectif, les gens n’ont guère l’idée qu’ils accroissent beaucoup la puissance de la maladie en fixant leur attention sur la région où le trouble est localisé. Ils amènent les énergies mentales et émotionnelles à peser sur la zone malade, et les « regards de la personnalité » constituent un puissant facteur d’entretien de la maladie. Il ne faut pas oublier que l’énergie suit la pensée.
Ce qui précède exprime clairement et sans équivoque le fait que les états émotionnels et mentaux provoquent la maladie. L’activité de l’âme et l’impact de l’énergie de l’âme doivent traverser les corps subtils pour pénétrer le corps physique. Le point de friction résultant de la résistance se trouve tout d’abord dans le corps mental, puis répété encore plus puissamment dans le corps astral, et enfin reflété dans le corps physique. Ces trois corps constituent la personnalité, ce qui est l’A.B.C. de l’occultisme, mais que l’on oublie souvent, et la friction existe nécessairement dans leur ensemble.
Pascal St-Denis