- L’âme (à cause des limitations de la forme à travers laquelle elle est obligée d’agir) capable de reconnaissance à différents taux de vibration et stades de développement. La nature de l’âme dans l’univers se manifeste donc dans certains grands états de conscience, avec bien des stades intermédiaires, dont les principaux sont les suivants :
- Conscience, ou état de perception dans la matière même, due au fait que la Mère-Matière, fécondée par le Père-Esprit, réunit vie et matière. Ce type de conscience est celui de l’atome, de la molécule et de la cellule, dont toutes les formes sont construites. Ainsi sont obtenues les formes du système solaire, d’une planète et de tout ce qui s’y trouve.
- Conscience intelligente et sensible. Celle que manifeste le règne minéral et végétal. Elle détermine la qualité, la forme et la couleur des végétaux et des minéraux, ainsi que leur nature spécifique.
- Conscience animale ; c’est la perception de la réaction de l’âme de toutes les formes du règne animal où elle produit les distinctions, les espèces et la nature.
- Conscience humaine ou conscience de soi vers lesquelles tend le développement de la vie, de la forme et de la perception des trois autres règnes. Ce terme s’applique à la conscience individuelle de l’homme qui, dans ses premiers stades, est plus animale que divine, à cause de la domination du corps animal avec ses instincts et ses tendances. H.P.B. définit l’homme comme étant un « animal et un Dieu ». Ensuite, cette conscience devient plus proprement humaine. Elle n’est ni purement animale, ni entièrement divine. Elle fluctue entre ces deux états, faisant du règne humain un vaste champ de bataille entre les paires d’opposés, entre l’attraction de l’esprit et la séduction de la matière et entre ce qui est appelé le soi inférieur ou l’homme spirituel.
- Conscience de groupe ; c’est la conscience de la totalité qui est atteinte par l’homme par le développement préalable de sa conscience individuelle : synthèse de la vie de sa nature animale, affective et mentale et, en plus, l’étincelle divine qui habite la forme ainsi constituée.
L’âme, bien qu’elle constitue une totalité, est toutefois limitée dans son expression par la nature et la qualité de la forme où elle se trouve. Par conséquent, il existe des formes très sensibles et très expressives de l’âme, et d’autres qui, à cause de leur densité et de la qualité des atomes dont elles sont formées, sont incapables de reconnaître les aspects supérieurs de l’âme ou d’exprimer plus que sa vibration, son ton ou sa couleur les plus bas.
Tiré des enseignements d’A.A. Bailey
Pascal St-Denis