Cet article a pour but de répondre à de nombreux questionnements sur le sujet. Ce qui suit est le résultat de ma propre réflexion et de ma compréhension concernant l’évolution de la conscience humaine et des expériences qu’elle génère.
Considérons l’évolution de la conscience humaine comme étant le processus qui doit conduire inévitablement à une fusion « consciente » avec l’âme et qui s’échelonne sur plusieurs vies. Le processus évolutif comporte plusieurs paliers qu’on appelle des « états de conscience ». Il existe 49 grands états de conscience et chacun d’eux commande une série d’expériences qui en favorisent la maîtrise tout en servant de tremplin pour atteindre le niveau suivant.
Quel rôle joue la religion et quelle place occupe-t-elle dans le processus évolutif ? Le but ultime étant l’évolution de la conscience, la religion est l’un des moyens ou expériences qui favorisent la maîtrise de certains paliers. En raison de sa nature, la religion aide à maintenir vivant le lien avec note source, l’âme ; pour cette raison, elle est l’un des moyens universellement reconnu et utilisé pour guider l’homme dans sa quête de spiritualité.
Malgré leurs failles et leurs fourberies, toutes les religions servent fondamentalement à entraîner leurs disciples du côté du bien ou de la vertu tout en combattant le mal ou le vice qui entraîne l’homme dans des zones d’ombres.
Étant un moyen et non but, les religions peuvent être d’une grande importance et d’un grand soutien lors de certaines incarnations e de peu d’intérêt dans d’autres. Par exemple, pendant le long processus de développement de notre « JE » les deux extrémités de ce processus n’utilisent pas la religion comme soutien pour évoluer. L’homme primitif que l’on retrouve dans certaines régions reculées de notre globe n’utilise aucune religion comme système de guidance. À ce stade, sa connexion intime avec l’esprit de la Nature remplit très bien ce rôle. À l’autre extrémité lorsque le développement du « JE » atteins son apogée, l’athéisme s’installe aisément. L’homme a, en quelque sorte, brisé ses liens avec l’universalité de la vie. Pour lui, seul ce que lui révèlent ses sens fait figure d’autorité.
Il y a aussi le stade de l’homme qui s’approche d’un contact conscient avec l’âme. Lui aussi se lance à la recherche d’un système de guidance qui l’aidera à atteindre son but. Pour lui, les royaumes du mysticisme et de l’ésotérisme prennent une place grandissante et toute son expérience de vie s’en nourrit.
La pensée des hommes a toujours eu une base religieuse. À aucun moment, la religion, la pensée d’un être supérieur, de l’infini, de cette vie qui a tout amené en manifestation, n’a cessé de s’exprimer. Même le plus ignorant des sauvages reconnaît un Pouvoir et essaie de définir ses rapports avec ce Pouvoir en matière de peur, de sacrifice ou d’actions visant à obtenir le pardon d’une divinité et à le rendre favorable aux humains. De l’adoration rudimentaire de la nature, du fétichisme et de l’idolâtrie de l’homme primitif, nous sommes passés à une structure de vérité, encore imparfaite et inadéquate, mais qui pose tout de même les fondements d’un lien purifié avec notre Source.
De la nuit des temps ont jailli les grandes religions avec leurs théologies et leurs formes diverses de culte. Le temps viendra où les théologies cèderont la place à une connaissance plus scientifique des lois et des règles de l’évolution. Les doctrines et les dogmes ne seront plus reconnus comme nécessaires, car la foi sera basée sur l’expérience et l’autorité sera remplacée par la perception individuelle de la Réalité. Le pouvoir de l’Église sur le groupe des fidèles sera supplanté par le pouvoir de l’âme éveillée en l’homme.
Pascal St-Denis