Le « JE » collectif. Besoin d’épuration.

Lors des derniers articles sur l’amour, j’ai beaucoup insisté sur la nécessité d’épurer le « JE ». Le meilleur moyen d’y arriver est d’éliminer les exigences et les intransigeances qui en font un être séparatif et égoïste. Je répète que le développement du « Je » ou de la personnalité ne constitue pas une erreur commise par ignorance. Le développement d’une identité puissante capable d’en exprimer le pouvoir constitue un potentiel certain pour la manifestation future de l’âme. Lors du déplacement par épuration du « Je » vers le « Nous », l’identité et le pouvoir personnel de l’individu doit demeurer puissant sinon qu’aurions-nous à donner aux autres ? La seule chose qui change vraiment est l’objectif qui inclut le « Nous ». L’épuration libère l’être humain de sa nature égoïste et le rend disponible à mettre ses acquis au service du groupe. Le champ du plexus est séparatif alors que celui du cœur est inclusif.

La conscience de groupe doit supplanter la conscience individuelle, mais le « JE » ne veux pas mourir et sous ses allures bienveillantes d’organisations de toutes sortes, ses objectifs demeurent les mêmes. De cette manière le « JE » deviens collectif et avec des pouvoirs renforcés il gère le monde. Nous n’avons qu’à regarder l’Organisation des Nations Unies où chacun des pays membres, bien qu’ils font des gestes altruistes, travaille d’abord à leur intérêt personnel. Cette organisation devrait jouer le rôle de gouvernement mondial qui répartit la richesse entre les peuples. Chaque pays, même le plus modeste, peut contribuer au bien-être de l’humanité, mais tel n’est pas le cas.

Chaque pays est un « JE » qui nourrit la prédisposition identitaire des gens. L’identité d’un peuple, c’est sa conscience, sa créativité, c’est l’intelligence, l’amour et la volonté dont il fait preuve qui définissent réellement son identité. Au lieu de cela, on mise sur nos différences telles la langue et les mœurs par exemple. Il est rare que nos dirigeants nous interpellent en tant qu’êtres humains. À leurs yeux, nous sommes canadiens, québécois, français, italiens, allemands, etc. Pire encore, nous sommes chrétiens, bouddhistes ou musulmans, mais toujours pas juste des êtres humains. Ces étiquettes alimentent la tendance séparative de notre « JE » et valide les agissements de ces « JE » collectif.

Que ce soit le petit « JE » ou le grand « JE » collectif, les exigences et les intransigeances qu’ils manifestent sont les instigateurs des conflits se multiplient à un rythme effarent. Des conflits qui se retrouvent partout ; conflit familial, conflit de couple, conflit de travail, conflit entre villes, conflit entre pays, conflit religieux, conflit entre politiciens, etc.

Cet article est construit sur des principes évolutifs et non politiques.

Pascal St-Denis

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