Les problèmes auxquels nous sommes appelés à faire face sont nombreux et attirent l’attention de plus en plus de monde. Chaque problème soulève son lot de débats. Mille et une idées en ressortent et des solutions sont envisagées. Cependant, on peut s’interroger sur la pertinence des solutions qu’on nous propose, car peu importe leur provenance elles placent l’intérêt d’une idéologie quelconque au détriment même de l’être humain.
Le grand problème de nos gouvernements réside dans la sage utilisation des idées. C’est ici que le pouvoir de la parole se fait sentir. En politique, les masses sont entraînées par leurs orateurs. Sans arrêt, l’oreille du public est harcelée par l’exposé de grandes idées issues de théories relatives aux dictatures, au communisme, au fascisme, au nationalisme et aux idéaux démocratiques. Ces idées, ces solutions sont présentées au public sans lui donner le temps de réfléchir ou de penser clairement. Les antipathies raciales, religieuses et autres sont monnaie courante et deviennent des conditionnels aux solutions proposées. Ce genre de solutions finit par répondre qu’aux attentes de certains groupes de fanatiques.
L’homme qui possède une langue dorée, l’homme qui a le don de jouer avec les mots, et qui peut dépeindre avec force les revendications des peuples. Il y a celui qui jongle avec les statistiques, le fanatique qui parle des maux sociaux et l’homme qui aime attiser les haines raciales, tous peuvent trouver des partisans. Et de tels hommes ont le champ libre pour détruire l’équilibre de la communauté et conduire un troupeau de partisans qui ne réfléchissent pas, au succès d’un pouvoir momentané et destructeur.
Aujourd’hui, nul ne peut ignorer son voisin et ne vivre que pour lui-même, Plusieurs problèmes ne trouvent pas de véritables solutions parce qu’ils ne sont pas l’affaire d’une seule nation, mais celle de la communauté internationale.
Je termine en soulevant quelques défis qui demandent une solidarité, une unité sans failles et des pouvoirs accrus de l’O.N.U. si nous voulons vraiment les résoudre. Il s’agit de problèmes mondiaux qui dépassent la bonne volonté d’une nation. L’environnement, le problème le plus important me direz-vous, constitue un exemple frappant qui demande une prise en charge de la communauté mondiale. (Gouvernement mondial)
Le bon vouloir de quelques nations ne suffira jamais à freiner les changements climatiques qui s’opèrent actuellement. Je ne crois pas me tromper en affirmant que seuls un esprit de solidarité, une unité sans failles, et la mise en place d’une instance internationale qui possèdent des pouvoirs d’exécutions peuvent changer le résultat. Je suis également persuadé que les problèmes qui touchent l’immigration, les droits de la personne, la gérance du nucléaire, les abris fiscaux, la pauvreté, la déforestation de l’Amazonie, demandent le même genre de prise en charge que l’environnement. Que le débat commence, que les idées fusent, que l’être humain demeure au cœur de nos recherches de solutions.
Pascal St-Denis