Les hommes ont tendance à oublier que chaque nuit, pendant les heures de sommeil, ils meurent par rapport au plan physique, mais vivent et fonctionnent ailleurs. Ils oublient qu’ils ont déjà acquis la possibilité de quitter leur corps physique. Ils ne réussissent pas ù établir un lien entre la mort et le sommeil, parce qu’ils ne sont pas encore en mesure de ramener dans la conscience du cerveau physique le souvenir de ce passage au dehors et de l’intervalle de vie active qu’il comporte.
Après tout, la mort n’est qu’une interruption plus longue que le sommeil dans la vie de fonctionnement sur le plan physique. On est simplement « allé à l’étranger » pendant une période plus longue. Mais le processus quotidien du sommeil et le processus occasionnel de la mort n’en sont pas moins identiques à une seule différence près.
Dans le sommeil, le fil magnétique ou courant d’énergie le long duquel afflue la force vitale est conservé intact et sert de sentier de retour vers le corps. Dans la mort, ce fil de vie est rompu ou happé, après quoi l’entité consciente ne peut plus retourner dans le corps physique dense. Le principe de cohésion faisant alors défaut, le corps se désintègre.
(Extrait des enseignements d’A.A. Bailey)
Pascal St-Denis
une mort irréelle !
J’aimeJ’aime