Deuxième facteur de l’émotion (article 9)

  1. les sensations de malaise ou d’excitation que les circonstances ou événements nous amènent à ressentir.

Ce deuxième facteur est très important, car il concerne l’histoire de notre psyché et de son impact sur la nature de nos réactions : une psyché qui contient des mémoires vibratoires[1] de types différents. Premièrement, il y a les mémoires vibratoires liées à nos vies antérieures et qui sont en quelque sorte des acquis de souche. Puis il y a celles qui appartiennent à l’histoire de notre vie actuelle que nous pouvons identifier comme étant des acquis de vie. Les premières sont profondément enfouies dans l’inconscient en attente qu’un événement quelconque les ramène à la surface alors que les deuxièmes sont de type conscient et toujours présent à la mémoire des événements.

Les acquis de souche sont déjà inscrits dans la conscience et deviennent des repères plus ou moins identifiables. Souvent, nous les percevons comme des intuitions, des certitudes qui ne demandent aucune preuve. En fait, ce sont des « forces ou des faiblesses » qui traversent les incarnations pour soutenir l’évolution. Les acquis de vie constituent la partie plus consciente des vibrations, car ils sont le fruit de nos expériences actuelles. Rien n’existe pour rien. Du point de vue évolutif, chacune de nos expériences de vie propose un élargissement de la conscience devant idéalement en provoquer l’épuration.

Il est inutile de chercher ces vibrations dans le cerveau. En réalité, elles sont inscrites dans nos champs de conscience (chakras). A.A. Bailey mentionne : « les champs de conscience déterminent le point d’évolution de l’être humain dans la mesure où il s’agit de son expression phénoménale ». En un sens, ces champs sont le prolongement de l’âme lorsqu’elle se manifeste sur le plan physique. La capacité du véhicule éthérique à s’approprier, à utiliser et à transmettre l’énergie dépend de l’état des champs de conscience et de la qualité même de ce corps. Les champs de conscience, donc, lorsqu’ils fonctionnent correctement forment le corps de feu qui finalement, sera tout ce qui restera à l’homme dans les trois mondes. Ce corps de feu est le « corps incorruptible » dont parlait Saint-Paul.

En tenant compte de cette possibilité, il est logique de penser que les sept champs de conscience contiennent non seulement les mémoires vibratoires de notre vie actuelle, mais aussi celles de nos vies antérieures. En acceptant d’aborder le sujet sous cet angle, nous ouvrons, en ce qui concerne les causes profondes de l’émotion et le comportement humain dans son ensemble, une toute nouvelle source d’enquête. Le cerveau ne contient pas la conscience, il en est l’interprète. Il est l’organe de la pensée au même titre que le cœur est l’organe qui contrôle le rythme de la vie.

Le cerveau est l’instrument par lequel la pensée se matérialise, mais il n’est pas la pensée. L’importance du cerveau vient du fait qu’il est l’agent de synthèse contrôlant toutes les fonctions du corps. Par exemple, s’il y a un problème dans la zone du cerveau qui gère la parole, l’individu ne pourra s’exprimer ou le fera difficilement, mais cela ne veut pas dire que sa pensée est altérée. Un ami qui a subi un accident vasculaire cérébral me disait : « Lorsque je veux dire quelque chose, j’ai la pensée de ce que je veux dire, mais j’ai beaucoup de difficultés à matérialiser ma pensée en mots. »

Pascal St-Denis

[1] Les mémoires vibratoires sont constituées d’un ensemble d’expériences conscientes ou inconscientes qui possèdent le même dénominateur commun.

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