Notre environnement abonde de contextes, de situations diverses et d’événements qui font continuellement appel au déploiement de nos tendances. Un mot, une parole suffisent souvent à déclencher une émotion. Ces éléments n’ont nullement besoin d’être réels, ou de faire partie du moment présent, car ils peuvent très bien se frayer un chemin par la mémoire et l’anticipation. Si l’on désire vraiment aborder cette question du point de vue de l’évolution, il faut accepter l’idée du caractère unique de l’événement. Bien que chaque événement suppose mille et une interprétations, il demeure le même pour tout le monde. Étant donné que chacun l’interprète à sa manière, la nature des réactions qu’il suscite est conforme à la réalité de chacun, et ce, même si un large éventail de personnes possède souvent une approche de la réalité qui est très similaire.
Cette réponse qui est propre à chacun prend racine dans nos champs de conscience (chakras). Dans un article précédent, je comparais les sept chakras aux sept notes de musique. Du côté de la musique, sept notes avec leur durée, leur hauteur, leur intensité et leur timbre suffisent pour créer une infinité d’œuvres musicales. Concernant la conscience, sept champs de conscience avec leurs caractéristiques fondamentales, leur développement, leur rôle et leur bagage d’expériences acquises suffisent pour qu’apparaisse une diversité sans fin de manifestations humaines. Une œuvre musicale ne peut exister sans la présence de la gamme. Il en est de même pour la conscience humaine : aucun état de conscience ne peut se manifester sans la présence des champs de conscience. Pour être en mesure d’intervenir sur une œuvre musicale et la faire évoluer, il faut connaître le fonctionnement de la gamme de musique. Il en est de même pour l’être humain. Pour pénétrer profondément l’individualité de l’être humain et en comprendre la logique évolutive, il faut avoir une idée de son cadre septuple, car de là, tout émane.
L’état dans lequel se trouvent les chakras diffère d’un être à l’autre. Tel ou tel chakra est-il endormi ou éveillé ? Baigne-t-il dans l’excès, la congestion, la cristallisation ou l’apathie ? Est-il sous la tutelle du corps physique et de la vie des sens ? Est-ce le corps astral et son monde de désirs sans fin qui mènent le bal ? Ce champ de conscience est-il assez développé pour répondre aux vibrations du corps mental ou même de l’âme ? En principe, nous sommes tous en développement évolutif et notre travail consiste à faire avancer chacune de ces facettes.
C’est en s’interrogeant sur le déploiement de nos propres tendances (réactions) qu’on arrive à identifier qui nous sommes. Nous évaluons les événements à partir de ce que nous sommes et non selon des normes préétablies. Ces normes ou principes que nous adoptons tout au long de notre vie arrivent plus tard dans le processus et servent à habiller nos pensées ou nos émotions, à lui donner une forme transmissible. Cherchons donc à nous comprendre à travers ce que nous sommes et cessons une fois pour toutes d’accuser les événements et ceux qui en font partie pour expliquer nos états d’âme. J’admets que c’est difficile à faire. Nos croyances, nos réactions réflexes ne vont pas en ce sens. Il est tout à fait naturel de croire que c’est l’action, la pensée émise ou le geste posé par ceux qui nous entourent qui sont directement responsables de nos réactions. Tel n’est pas le cas lorsque nous adoptons une vision évolutive du sujet. L’approche que je privilégie met en relief le fait que tout part de nous-mêmes, et ce, malgré le fait que tout laisse croire que les événements extérieurs sont coupables de nos réactions. Pour pouvoir aller de l’avant, acceptons cette théorie comme une hypothèse de travail.
Note : l’article qui suivra celle-ci vous donnera un exemple de réponse qui implique les sept chakras.
Pascal St-Denis