L’art de vivre (2e partie)

Nous voulons en apprendre sur l’art de vivre, comme s’il y avait un mode d’emploi à la vie. Il ne faut pas imaginer ce rapport sous un principe d’obéissance. C’est pourquoi il est préférable de ne pas croire que la vie possède un mode d’emploi strict, et que, dans la mesure où l’homme ne connaît pas ou ne suit pas ce mode d’emploi avec respect et obéissance, il devient immanquablement malade, rebelle et condamné à être malheureux.

C’est une vérité, il y a des lois. Mais il faut connaître ces lois pour s’apercevoir qu’elles ne sont pas dirigistes, qu’elles ne réclament pas d’obéissance, mais qu’elles sont tout simplement harmonie et amour. Alors, à partir du moment où on les connaît, et où l’on s’aperçoit que leur nature est amour et harmonie, il ne s’agit plus pour l’homme d’être un esclave de la Vie. Il s’agit pour lui de découvrir le bonheur par l’harmonisation de son être.

Que faut-il donc à l’homme moderne pour découvrir l’harmonie ?

Il faut d’abord se connaître soi-même. Nous voulons avoir une vie équilibrée, alors regardons-nous dans un miroir. Nous ne pourrons aller nulle part, à moins que nous n’ayons fait un bilan de notre propre personnalité. Et là, ne prenons pas la parole de ce frère ancien, qui disait : connais ton âme et tu connaîtras l’univers. Il est question ici de notre personnalité.

Faisons le bilan de ce que nous savons de nous : nos défauts, nos qualités, nos capacités, nos incapacités. Il est important de faire ce point, parce que c’est à partir de ce point que nous aurons une base de référence pour guider notre évolution, afin d’arriver à l’harmonie.

Si c’est un orgueil démentiel qui nous empêche de découvrir l’harmonie, tant que nous n’aurons pas franchement et honnêtement diagnostiqué dans notre personnalité que c’est l’orgueil qui prime en nous, alors nous pourrons essayer de méditer mille ans, nous pourrons faire de bonnes œuvres pendant mille ans, nous dirons comme des millions de gens disent :
« J’ai fait tant de bonnes choses. J’ai rendu service à tel individu. J’ai fait du bien à tel autre. Je me suis sacrifié ; regarde seigneur, maintenant je suis malade, tu ne fais rien pour moi, que t’ai-je dont fait pour que tu m’accables ».

Il faut d’abord se prendre en main, et à la suite de cette prise de conscience, il faut nous modeler comme nous modèlerions une boule d’argile. Cela nous appartient, nous faisons ce que nous voulons de notre vie, personne ne vient nous diriger.

Pourquoi des lois existent-elles quand même ?
Ces lois existent, non pas, comme je l’ai dit au début, en tant qu’objets à suivre, principes à respecter, elles existent de la même manière que la musique a ses lois. Mais, n’empêche que n’importe qui peut taper sur des casseroles si, pour cette personne, ce bruit veut dire musique, c’est son appréciation. Pour celui qui veut jouer quelque chose de très beau, il va falloir qu’il apprenne à faire fonctionner certains principes, je dis bien à faire fonctionner, et non pas à obéir à certains principes. Je reviens au bilan à faire à propos de la personnalité.

Si vous voulez réellement changer, il faut en avoir le désir réel. Beaucoup de gens se plaignent : « Je ne suis pas bien, je suis malheureux, j’ai un problème, c’est la faute à un tel, à une telle, c’est la faute au monde, à la société, ce monde est vil, ce monde est sale, malsain, violent, et méchant ». À partir du moment où l’individu pense cela, il n’aura pas la force de s’impliquer dans l’effort nécessaire pour changer le monde. Ce qui fait changer le monde, c’est votre propre changement intérieur.

Qui a créé le monde ?
Vous-mêmes, vos pères, vos grands-pères, vos aïeux, etc., ils étaient semblables à vous, comme vous êtes semblables à eux. Il ne faut pas vous dire : « Que pourrais-je changer dans le monde, je n’y ai aucune implication, personne ne m’écoute. Si je pouvais créer un groupe, alors là, je pourrais, j’aurais la force »

Non. Du moment que vous êtes différents, même si vous restez inconnus tout le reste de votre vie, le monde aussi va alors devenir différent. Parce que vous êtes aujourd’hui différents, des gens viennent vers vous, et vous essaierez de les rendre différents. Dans votre vie, vous arriverez à en changer peut-être une dizaine, mais quelqu’un d’une autre région, comme vous, va faire le même travail, et va aussi en changer une dizaine. Un autre dans une autre région va pouvoir aussi en changer une dizaine, et ainsi sur le globe, si tout le monde se sent concerné, et se sent actif, dans l’action de changement du monde, alors une majorité de gens va pouvoir être touchée.

Il ne faut pas avoir peur, il ne faut pas se dire que je ne peux pas, ou qui suis-je pour pouvoir ? Je dirais même que le simple fait que vous vous changiez, sans que vous n’arriviez jamais à changer qui que ce soi, il y aura sur cette planète un endroit où une lumière spirituelle va pouvoir s’écouler. Et si vous ne pouvez servir en rien à changer visiblement les gens, vous pourrez du moins servir à l’émanation de certaines énergies,

Extrait de l’art de vivre « conscience universelle »

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