Plusieurs des problèmes que nous connaissons dépassent la simple responsabilité individuelle d’une nation, car il appartient à l’ensemble de l’humanité de leur faire face. Ils exigent de la cohésion, de la coopération et du partage de l’ensemble de l’humanité.
Le problème environnemental, la pandémie, le sort des réfugiés, la répartition de la richesse et quoi encore. Tous ces problèmes ne peuvent trouver de véritables solutions sans que l’ensemble des nations s’unissent et mettent leurs acquis au service de la cause.
Actuellement, tout est une question de rapports de forces et de négos à plus finir, car le but n’est pas la cause, mais plutôt l’avantage qu’une nation peut en soutirer au niveau politique, économique et de son image.
Les gouvernants de ce monde s’adressent rarement à nous en tant qu’êtres humains. Ils aiment mettre l’accent sur l’identité nationale en premier puis, insister sur ce qui nous différencie de ceux et celles qui habitent en d’autres lieux.
Les influenceurs de ce monde qui utilisent la scène publique profitent de failles autant qu’ils le peuvent pour nous convaincre de leurs points de vue. Ils se servent de nos peurs, nos peines, nos colères, nos angoisses, notre orgueil, nos affections, nos sympathies, nos antipathies, nos préjugés, nos valeurs, notre désir de sécurité, d’abondance et plus encore.
Pour éviter d’être ballotés comme une feuille au vent, nous devons découvrir par nous-mêmes le point où nous cédons le plus facilement à ces points faibles. Nous devons surmonter cette tendance en apprenant à penser par nous-mêmes.
Les gens qui s’intéressent au développement d’un monde meilleur reconnaissent qu’un énorme travail attend l’humanité. Certains sont interpelés par le côté spirituel du défi alors que d’autres le sont par la politique et ses ramifications sociales et économiques. Peu importe l’approche, elles sont toutes nécessaires pour harmoniser une humanité en recherche de solutions.
Au cours des années à venir, il faudrait créer une compensation des présentes forces responsables de l’agitation et du chaos qui existent partout, de manière à établir un point d’équilibre. Nous devrons promouvoir de nouvelles attitudes qui favoriseront les changements nécessaires.
Les gens qui croient au développement de justes relations et qui travaillent de manière isolée dans les divers domaines de l’activité humaine (politique, religieux, scientifique et économique) doivent prendre contact afin de réaliser qu’ils ne sont pas seuls. Cette démarche servirait à faire sortir l’ordre du chaos en donnant un champ d’expression à la majorité silencieuse.
Pascal St-Denis