Pour mieux comprendre ce qu’est l’âme.

Tiré des enseignements d’A.A. Bailey)

Je vous fais part d’une série de caractéristiques qui sont susceptibles de mieux saisir la nature de l’âme. (Je vous suggère de lire ce texte tous les jours durant au moins deux semaines pour éveiller en vous un lien intuitif avec cette information. [Pascal]

Il y a deux aspects d’où il faut saisir la nature de l’âme :

  • l’un est l’aspect de l’âme par rapport au règne humain,
  • l’autre est l’aspect de l’âme relatif aux règnes subhumains [minéral, végétal et animal] qui sont la réflexion des trois règnes supérieurs. [humain, planétaire et systémique]
  • Il faudrait se rappeler que l’âme de la matière [que l’on appelle anima mundi] est le facteur sensible de la substance même.
  • L’anima mundi produit l’indéniable activité intelligente que toute forme démontre. La manière la plus explicite de désigner l’âme est peut-être de dire qu’elle est la qualité manifestée par toute forme.
  • C’est la caractéristique subtile qui distingue un élément de l’autre, un minéral d’un autre.
  • C’est la nature intangible et essentielle de la forme qui fait que, dans le règne végétal, c’est une rose ou un chou-fleur, un orme ou du cresson qui vont pousser.
  • C’est un genre d’énergie particulier qui distingue les diverses espèces du règne animal, qui rend un homme différent d’un autre dans son aspect, sa nature et son caractère.

Le savant a étudié, analysé et classifié les formes ; il a donné des noms aux éléments, aux minéraux, aux végétaux et aux diverses espèces d’animaux. Leur structure et l’histoire de leur développement au cours de l’évolution ont été étudiées et ont permis de nombreuses déductions et conclusions. Mais le problème même de la vie à l’intérieur de chaque forme échappe encore aux plus grands savants ; tant que la compréhension du « réseau vivant » ou corps vital, sous-jacent à toute forme n’a pas été atteinte en tant que fait naturel, le problème demeurera sans solution.

  1. L’âme universelle et humaine est l’entité qui vient à l’existence quand l’aspect spirituel et l’aspect matériel entrent en rapport.
  • L’âme n’est donc ni esprit, ni matière, mais le rapport entre eux. En fait elle est la conscience de cette relation. Une vieille âme est celle qui a expérimenté de nombreuses fois cette relation.
  • L’âme est la médiatrice entre esprit et matière ; c’est le principe intermédiaire, le lien entre Dieu et sa forme.
  • Donc l’âme est un autre nom pour désigner la conscience dans la nature comme dans l’homme.
  • L’âme est ce qui donne des caractéristiques distinctes et des formes de manifestation diverses.
  • L’âme agit sur la matière, la forçant à prendre certaines formes, à répondre à certaines vibrations, à édifier certaines formes spécifiques que nous identifions, sur le plan physique, comme minéraux, végétaux, animaux, et humains.
  • Les qualités, vibrations, couleurs et caractéristiques sont, dans tous les règnes, des qualités de l’âme, comme le sont aussi les pouvoirs latents en toute forme, cherchant à s’exprimer et à démontrer leur potentialité. Dans leur totalité se révélera, au terme de la période évolutive, la nature de la vie divine.
  • L’âme, par ces qualités et ces caractéristiques, se manifeste donc comme une réaction consciente à la matière, car les qualités sont amenées à l’existence par l’action réciproque des paires d’opposés, esprit et matière, et leur influence l’un sur l’autre. Telle est la base de la conscience.
  • L’âme est le facteur conscient en toute forme, la source de cette perception consciente dont sont douées toutes les formes, et de la réaction aux conditions environnantes du groupe, manifestée par les formes de chaque règne.
  • L’âme peut donc se définir comme l’aspect significatif en chaque forme [causée par l’union de l’esprit et de la matière] qui sent, qui est consciente, qui attire ou qui repousse, réagit ou refuse de réagir, et maintient toutes les formes en un état constant d’activité vibratoire.
  • Dans le règne végétal, l’âme donne la capacité de réagir aux rayons du soleil et de produire l’éclosion d’une fleur en bouton.
  • Dans le règne animal, l’âme rend l’animal capable d’aimer son maître, de chasser sa proie et de suivre ses instincts.
  • C’est l’âme qui rend l’homme conscient de son milieu et de son groupe. C’est elle qui lui permet de vivre sa vie dans les trois mondes de son évolution en spectateur et en acteur. Elle lui permet finalement aussi de découvrir sa dualité, car une partie de l’homme répond à l’âme animale, et l’autre reconnaît son âme divine. Si, à notre époque, des gens n’agissent ni tout à fait, comme un animal ni comme un être purement divin, ils peuvent pourtant être considérés comme des âmes humaines.
  • L’âme de l’univers est capable de reconnaissance à différents taux de vibration et stades de développement, et ce, à cause des limitations de la forme à travers laquelle elle est obligée d’agir. La nature de l’âme dans l’univers se manifeste donc dans certains grands états de conscience, avec bien des stades intermédiaires, dont les principaux sont les suivants :
  • Conscience, ou état de perception dans la matière même, due au fait que la Mère-Matière, fécondée par le Père-Esprit, réunit vie et matière. Ce type de conscience est celui de l’atome, de la molécule et de la cellule, dont toutes les formes sont construites. Ainsi sont obtenues les formes du système solaire, d’une planète et de tout ce qui s’y trouve.
  • Conscience intelligente et sensible, c’est-à-dire celle que manifestent le règne minéral et le règne végétal. Elle détermine la qualité, la forme et la couleur des végétaux et des minéraux, ainsi que leur nature spécifique.
  • Conscience animale ; c’est la perception de la réaction de l’âme de toutes les formes du règne animal où elle produit les distinctions, les espèces et la nature.
  • Conscience humaine ou conscience de soi. Ce terme s’applique à la conscience individuelle de l’homme qui, dans ses premiers stades, est plus animale que divine, à cause de la domination de son corps animal avec ses instincts et ses tendances. H.P.B. définit l’homme comme un « animal, plus un Dieu ». Ensuite, cette conscience ne devient plus proprement humaine, ni purement animale, ni entièrement divine, mais fluctuante entre ces deux états. Cela fait du règne humain un vaste champ de bataille entre les paires d’opposés, entre l’attraction de l’esprit et la séduction de la matière
  • Conscience de groupe ; c’est la conscience de la totalité qui est atteinte par l’homme par le développement préalable de sa conscience individuelle : synthèse de la vie de sa nature animale, affective et mentale et, en plus, l’étincelle divine qui habite la forme ainsi constituée.

L’âme, bien qu’elle constitue une totalité, est toutefois limitée dans son expression par la nature et la qualité de la forme où elle se trouve. Par conséquent, il existe des formes très sensibles et très expressives de l’âme, et d’autres qui, à cause de leur densité et de la qualité des atomes dont elles sont formées, sont incapables de reconnaître les aspects supérieurs de l’âme ou d’exprimer plus que sa vibration, son ton ou sa couleur les plus bas.

L’infiniment plus petit étant reconnu, l’infiniment grand, admis, il reste que l’un et l’autre ne seront que des concepts abstraits tant que la conscience de l’être humain ne sera pas devenue inclusive aussi bien qu’exclusive. Ce concept sera compris quand l’homme sera en contact avec le deuxième aspect, quand il comprendra la nature de l’âme.

  • Il existe, tout d’abord, ce qu’on pourrait appeler la volonté spirituelle, cette quote-part de la volonté universelle que toute âme peut exprimer, propre à permettre à l’homme spirituel de collaborer au plan et au dessein de la grande Vie en laquelle il a son être.
  • La deuxième qualité de l’âme est l’amour spirituel, qualité de la conscience de groupe, de l’inclusivité, de la médiation, de l’attraction et de l’unification. C’est la principale caractéristique de l’âme, car seule l’âme la possède en tant que facteur dynamique.
  • L’esprit est en premier lieu l’expression de la volonté ; l’amour et l’intelligence ne sont que ses principes secondaires. La caractéristique essentielle de la personnalité est l’intelligence, celle de l’âme est l’amour, manifesté aussi comme sagesse quand l’intelligence de la personnalité fusionne avec l’amour de l’âme.

À travers l’univers, c’est l’âme qui est le thème sensible et conscient de l’évolution :

  • l’âme en tant qu’Anima mundi, ou âme du monde, animant toutes les formes de vie au-dessous du règne animal ;
  • l’âme en tant qu’âme animale et l’extension de celle-ci au corps de tous les animaux, y compris le corps physique humain.
  • l’âme en tant qu’âme humaine, augmentée et stimulée par le principe de l’éveil du soi.
  • l’âme en tant qu’égo ou âme spirituels sur son propre plan, source de la conscience en ce qui concerne les trois mondes de l’évolution, et but de tous les processus évolutifs actuels.

La souffrance de l’âme lorsque la personnalité dévie du droit chemin n’est qu’une façon de parler symbolique. Il n’y a ni douleur ni vraie souffrance, et souvent pas même de connaissance de l’événement, parce que la vibration n’est pas assez élevée pour pénétrer le lieu élevé où demeure l’âme. Dans les cas où l’âme est impressionnée, elle éprouve, si j’ose m’exprimer ainsi, un sentiment d’occasion perdue, donc de frustration, mais rien de plus, car la patience de l’âme est illimitée. Lorsque nous parlons symboliquement et disons que l’âme souffre, il ne faut pas l’interpréter dans le sens ordinaire.

Pascal St-Denis

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