- Le karma peut se définir comme la force engendrée par un centre humain et qui agit sur le monde extérieur.
C’est l’action de l’individu qui crée sur son environnement une influence. Cette influence peut contribuer à l’évolution de son environnement, alors on dira que c’est un bon karma ou karma positif. Si cette influence retarde ou bloque l’évolution de cet environnement, alors on dira que c’est un mauvais karma ou karma négatif.
- La réaction engendrée par le monde extérieur et agissant sur ce centre humain peut être appelée influence karmique.
Ici, l’individu, selon son niveau évolutif, est toujours sous le joug des effets causés par ce qui lui est supérieur. Imaginez un instant que chaque cellule de votre corps soit une entité consciente. Pour ces cellules, vous représenteriez ce qui est supérieur et synthétique. Chaque cellule vous verrait comme étant Dieu et faisant partie de cet être supérieur. Elle subira invariablement les effets de vos actions.
Si, par exemple, vous mangez bien, elles profiteront de votre bonne action (bon karma) et elles deviendront plus fortes. Si vous mangez mal, elles subiront sans pouvoir ne rien y faire, les effets de votre mauvaise action (mauvais karma) et elles se dévitaliseront, leurs vibrations se densifieront. Pour l’être humain, c’est la même chose. Il apparaît que lorsque l’homme parle du karma, il traite de quelque chose d’infiniment plus large que le jeu réciproque de l’effet et de la cause dans la sphère de sa propre routine. Il est, en toutes choses, gouverné par des causes ayant leur origine à des niveaux très élevés.
- Le résultat visible de cette influence dans des conditions appropriées peut être appelé fruit karmique.
Reprenons notre exemple de cellules ci-dessus et vous comprendrez que l’effet visible (une maladie quelconque par exemple ou une forte santé) résulte d’une multitude de gestes posés dans un sens ou dans l’autre. Le résultat visible (le fruit karmique) est l’accumulation d’actions qui finissent un jour ou l’autre par se matérialiser.
Il faut remarquer que le résultat de l’existence humaine n’est pas le travail d’un jour ou d’un cycle. C’est l’agrégat de la somme d’actions commises pendant d’innombrables existences antérieures. Chaque action peut en elle-même être très faible, comme les plus petits filaments de coton, tel que des centaines d’entre eux puissent s’envoler d’un seul souffle.
Cependant, de tels filaments étroitement serrés et torsadés ensemble forment une corde, si lourde et si forte qu’on peut l’employer pour tirer de grands bateaux. Ainsi, les articles du karma de l’homme, si insignifiants soient-ils chacun, se combineraient cependant étroitement par le processus de concrétion (action de s’épaissir) et formeraient une formidable corde pour tirer l’homme et pour influencer sa conduite en bien ou en mal.
Tiré des enseignements d’A.A. Bailey
Pascal St-Denis