Note : Pour une meilleure compréhension de ce thème, il est important de lire chacun des articles qui s’y rapportent.  

Le Bien.

Qu’est-ce que le bien ? N’est-il pas l’expression d’une volonté-de-bien qui doit se traduire sur le plan physique par ce que nous appelons la bonne volonté parmi les hommes ? L’âme cherche constamment sur son propre plan à se conformer au Plan qui met en œuvre une divine volonté-de-bien. Est-il possible qu’elle essaye de contraindre sa triple expression (la personnalité) à exprimer cette bonne volonté, lorsque la personnalité en est arrivée au stade approprié de développement et de fonctionnement ? Mais la nature en forme, qui est la nôtre, n’est pas encore susceptible d’exprimer divinement cet élan. Elle résiste, ce qui provoque immédiatement une friction, et la maladie s’ensuit.

Une considération même sommaire des questions ci-dessus fait ressortir la probabilité que la tendance de l’âme « vers le bien » puisse susciter une résistance sur le plan physique. Le tourbillon ainsi engendré dans la conscience de l’homme peut provoquer des maladies chez les personnes évoluées. La « friction » produit chez elles une réaction secondaire et conduit aux états psychologiques que nous dénommons « dépression, complexe d’infériorité, et sentiment de faillite ». Cette source particulière de maladies, « le Bien », affecte principalement les types mentaux.

En étudiant ces idées, il faut se rappeler que le bien contrôle l’homme par le centre coronal, et la friction engendrée est due à l’inertie du centre coccygien. Ce dernier contrôle l’expression du premier aspect divin chez l’homme (la volonté) par sa réaction réciproque avec le centre coronal. Cette réaction n’intervient que si l’homme a atteint un stade élevé d’évolution.

Tiré des enseignements d’A.A. Bailey

Pascal St-Denis