Pour donner suite à la demande, je publie une série d’articles sur les rêves. L’information que je vous transmettrai sera tirée des enseignements d’A.A. Bailey. Je vais simplement les diviser en une série d’articles que vous pourrez suivre sur mon blogue ou sur Facebook. Pour ma part, je me contenterai de faciliter la lecture et la compréhension des textes lorsque cela s’avèrera nécessaire. Bonne lecture. Bien que l’enseignement ésotérique demande son lot de vulgarisation, il est préférable que ce thème garde le plus possible son intégralité. Si certains passages vous semblent abstrus, vous pourrez m’écrire. J’essaierai de répondre à votre questionnement avec le plus de justesse possible.
Pascal St-Denis
Concernant ce thème, je voudrais faire deux choses :
- Traiter brièvement des conditions qui alimentent les rêves.
- Indiquer les sources d’où peuvent venir les rêves et ce qui les produit.
Je ne m’attends pas à voir ces théories acceptées par tous les psychologues. Quelque part, il peut exister des esprits assez ouverts pour accepter quelques-unes des suggestions faites et en profiter eux-mêmes, tout en en faisant certainement bénéficier leurs patients.
La cause majeure d’une vie onirique angoissante est dans chaque cas, une frustration ou une incapacité de l’âme à imposer ses désirs et ses desseins à son instrument, l’homme. Ces frustrations se divisent en trois catégories :
- Frustration sexuelle. Ce genre de frustration, dans de nombreux cas, conduit, spécialement chez les gens moyens, à mettre un accent exagéré sur le fait du sexe, à une vie mentale sexuelle incontrôlée, à des jalousies sexuelles non reconnues, et à un sous-développement physique.
- Ambition frustrée. Ceci endigue les ressources de la vie, produit une irritation intérieure constante, conduit à l’envie, la haine, l’amertume, une immense aversion à l’égard de ceux qui connaissent le succès, et cause des anomalies de nombreuses sortes.
- Amour frustré. Ceci serait sans doute inclus dans la frustration sexuelle par les psychologues moyens, mais ce n’est pas là l’opinion de l’ésotériste. Il peut exister une complète satisfaction sexuelle, ou une complète liberté sous ce rapport, et pourtant la nature de l’amour magnétique et qui s’extériorise peut n’avoir rencontré que frustration et manque de réponse.
Là où ces trois types de frustration existent, vous rencontrerez fréquemment une vie onirique vivace et malsaine, des difficultés physiques de diverses sortes et un état chagrin qui s’accentue constamment. Vous noterez que toutes ces frustrations constituent, comme on pouvait s’y attendre, simplement des expressions de désir frustré. C’est dans ce champ particulier que se trouve principalement et nécessairement le travail des psychologues modernes. S’efforçant d’amener le patient à comprendre son problème et à le mettre en contact avec ce qui constitue la direction de la moindre résistance, le psychologue tâche d’améliorer la situation en lui enseignant à évoquer et à amener à la surface de sa conscience des épisodes oubliés et sa vie onirique. Deux faits importants sont parfois oubliés et constituent une source abondante d’échecs fréquents.
Premièrement, comme le patient descend dans les profondeurs de sa vie onirique, il ramène à la surface non seulement des choses qui sont indésirables dans sa vie de désir non reconnue, mais aussi des choses qui furent présentes dans des existences antérieures. Il pénètre dans un passé astral très ancien. Non seulement il en est ainsi, mais également, par le moyen de la porte ouverte sur sa propre vie astrale, il peut se brancher sur la vie astrale de la race ou se mettre à son unisson. Il parvient alors à produire l’émergence d’éléments raciaux mauvais qui peuvent n’avoir absolument aucun rapport personnel avec lui. C’est là une chose très dangereuse à faire, car le mal peut s’avérer plus puissant que n’est la capacité présente de l’homme pour le dominer.
Deuxièmement, dans son désir de se débarrasser des choses qui, en lui, provoquent des difficultés, dans son désir de faire plaisir au psychologue (ce qui est encouragé par certains au moyen de la méthode de « transfert ») et dans son désir de produire ce qu’il pense que le psychologue désire le voir produire, il puisera fréquemment dans son imagination personnelle, dans l’imagination collective, ou il se branchera sur l’imagination de celui qui cherche à le soigner et à l’aider. Il produit donc quelque chose qui est fondamentalement faux et trompeur. Ces deux points méritent une attention soigneuse. Le patient doit être mis en garde contre lui-même, contre la vie mentale raciale environnante et aussi contre le psychologue dont il recherche l’assistance. Chose difficile à faire, n’est-il pas vrai ?
À suivre, voir article 2.
Tiré des enseignements d’A.A.Bailey.
Pascal St-Denis