De la santé à la maladie, point de tension, point de rupture. (article 1)

Pour les gens qui s’intéressent aux énergies subtiles de l’être humain, je commence une série d’articles concernant les échanges entre les énergies subtiles et denses.

Nous avons tous une idée de ce qu’est une maladie psychosomatique. Ce terme désigne la manifestation d’un trouble psychique au niveau de la santé physique sans qu’une autre cause puisse être établie. Plus généralement, ce terme désigne tout ce qui concerne les effets de l’esprit sur le corps humain. La médecine psychosomatique constitue donc un champ interdisciplinaire entre les dimensions psychologiques, comportementales et sociales de l’individu et la physiologie de son organisme. Cela dépasse le simple constat d’une maladie imaginaire. Parce que c’est une réalité évidente pour certains et une hypothèse de plus en plus plausible pour d’autres, j’ai décidé de traiter de la relation de cause à effet qui semble exister entre la maladie et la tension en provenance des corps subtils. Ce thème risque de prendre une dizaine d’articles. C’est pourquoi je suggère aux personnes intéressées de consulter l’ensemble des articles entourant ce thème.

Pour débuter, il est nécessaire d’introduire quelques notions de psychologie ésotériques et plus spécifiquement de guérison ésotérique. Je commencerai ce chapitre en introduisant la pensée du tibétain « Djwal Khul » qui a largement traité le sujet. Je vous résume quelques passages du livre « la guérison ésotérique » écrit en son nom par A.A. Bailey[1] et qui serviront de postulat pour vous présenter une approche permettant d’établir un pont entre les énergies de la psyché et les forces du corps de chair. En fait, il s’agit d’identifier « le point de tension psychique » qui conduit à la maladie ou « point de rupture ».

Le sujet de la guérison est aussi vieux que les âges. Ce n’est qu’à notre époque qu’il est enfin possible de faire connaître les lois de la guérison magnétique et d’indiquer les causes des maladies qui prennent naissance dans les corps subtils. A.A. Bailey

Ces maladies dévastent aujourd’hui le corps humain, causent des souffrances et des douleurs infinies. C’est aujourd’hui seulement que l’homme vient d’atteindre dans sa conscience la capacité de concevoir la puissance des mondes subjectifs. L’intérêt croissant qu’il y prend se traduit par la nouvelle et vaste science de la psychologie. Les processus d’ajustement, d’élimination et de cure retiennent la pensée de tous les êtres réfléchis ainsi que de tous ceux qui souffrent. A.A. Bailey

Les quatre corps qui nous intéressent sont le corps physique dense, le corps éthérique, le corps astral ou de désirs et le corps mental.

  1. Le corps physique dense est la somme totale de tous les organismes qui le composent. Ceux-ci possèdent les fonctions variées qui permettent à l’âme de s’exprimer sur le plan physique. Le corps physique est l’appareil de réponse de l’homme spirituel qui l’habite.
  2. Le corps éthérique a pour objectif principal d’apporter vitalité et énergie au corps physique tout en l’intégrant dans le corps énergétique plus vaste. Il se compose de courants d’énergie de lignes de force et de lumière.
  3. Le corps astral ou corps des désirs naît de l’interaction du désir et de sa réponse sensitive sur le Moi central. L’effet de cette interaction est ressenti sous forme d’émotion, de douleur ou de plaisir et des autres paires d’opposés. Quatre-vingt-dix pour cent des causes de troubles et de maladies physiques sont issues de ces deux corps éthérique et astral.
  4. Le corps mental est constitué par la quantité de substance mentale qu’une unité humaine individuelle est susceptible d’utiliser et d’impressionner. Il forme la quatrième des séries de mécanismes à la disposition de l’âme. En même temps, n’oublions pas que ces quatre composantes constituent un seul mécanisme. Cinq pour cent de toutes les maladies modernes ont leur origine dans ce corps ou état de conscience. A.A.Bailey

Aujourd’hui, à part de rares exceptions on les trouve dans une carence de vitalité ou dans une stimulation excessive des sentiments et des désirs (abusivement contrariés ou satisfaits), dans les humeurs, suppressions ou expressions d’envies profondes, irritations, jouissances secrètes, et dans les nombreuses impulsions inavouées émanant de la vie de désirs du sujet. Ce besoin d’être et d’avoir, a tout d’abord bâti et continue de bâtir l’appareil extérieur de réponse physique. A.A.Bailey

 Toute maladie (et ceci est un lieu commun) provient d’un manque d’harmonie, d’une dissonance existant entre l’aspect forme et l’aspect vie. Nous appelons âme ce qui rapproche la forme et la vie, ou plutôt ce qui est le résultat de cette union projetée. La maladie apparaît lorsqu’il y a un défaut d’ajustement entre les divers facteurs comme l’âme et sa forme, la vie et son expression et les réalités subjectives et objectives. En conséquence, l’esprit et la matière ne sont pas reliés librement l’un à l’autre. A.A.Bailey

À suivre.

Pascal St-Denis

 

[1] Les passages et les textes résumés provenant du livre de A.A.Bailey sont mis en italique.

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