L’amour et l’expérience des paires d’opposés ; la manifestation par rapport au repli sur soi

Je commencerai par déterminer la base de comparaison. Ces deux opposés ont pour tremplin le dynamisme ou son absence : l’agir, je dirais. Dans l’énergie de l’amour, la manifestation englobe tout le comportement humain, à tous les niveaux, de l’atome physique à l’expression globale et appliquée. Elle évolue en fonction de l’énergie acceptée et fluctue selon les influences qui s’exercent sur l’individu. Si on s’attarde au mot manifestation, on constate qu’il est puissant en lui-même, qu’il transporte une résonance énergétique profonde et exigeante. Souvent, l’humain en a peur, inconsciemment, et refuse toute l’amplitude de cette expression (c’est le repli sur soi, mais j’y reviendrai).

La manifestation évolue par palier d’assimilation, de croissance et de conscience. On ne peut demander à un individu polarisé au champ plexus ou sacré de manifester l’amour détaché, cela va de soi. C’est pourquoi la manifestation est tellement rattachée aux expériences de vie, aux découvertes progressives souvent reliées à celles qui sont douloureuses.

Imaginez un individu qui vit l’amour humain dans sa forme la plus dense, la plus physique et qui se trouve confronté à un dépassement, à une expérience qui demande l’oubli de soi dans sa plus simple expression. Cette seule expérience fait appel à toutes ses valeurs, à toutes ses peurs, à toutes ses forces spirituelles et autres et la manifestation est colorée de toutes ses composantes. D’où la difficulté d’identifier les causes, les gestes posés, les décisions et les reculs qui forment une démarche complète.

Si vous connaissez des difficultés, cela est évolutif. L’application plus ou moins habile est toujours préférable au refus : au repli sur soi.

Le repli sur soi est identifié par le mot « NON » : Non à soi-même, non aux autres, non à l’univers, non à l’énergie. Il correspond, physiquement, à une maladie. Voyez l’individu qui dit non à une expérience difficile, à une confrontation, à une acceptation, il se replie jusqu’à la maladie mentale. Une douleur coupe les ponts si elle n’est pas vécue et acceptée. L’énergie se trouve divisée et figée et cela engendre des malaises, des malformations, des déséquilibres moraux et spirituels. Le repli est le non le plus douloureux de l’évolution. Il est l’obstruction, la stagnation à l’amour de soi et à l’amour universel. Il est source d’une congestion de la conscience qui biaise toutes les expériences et en fausse la perception et la solution. Il est aussi la cause de nombreuses calamités sociales ; l’égoïsme qui s’y rattache en donne souvent une allure acceptable sous prétexte que se retirer pour penser à soi donne bonne conscience.

Le repli peut prendre tellement de formes d’expression, mais la plus dommageable restera toujours le repli du cœur qui donne à l’expérience humaine une limite à tous les plans ; limite spirituelle, l’âme ne rejoint plus le cœur, limite morale, l’échelle des valeurs reste figée dans ses peurs limites de la personnalité qui se forge un schéma de perceptions en fonction de son refus et limite physique qui choisit mal le mode d’action physique qui devrait servir de soutien palpable aux autres champs d’action. Dans l’amour, le repli sur soi sollicite beaucoup et n’agit pas. Il est passif, stérile et agressif.

C’est pourquoi, indépendamment de toutes les contingences humaines qui souvent bloquent l’élan évolutif, il faut manifester ce que vous possédez pour ouvrir la voie et la voix du cœur. Il faut affirmer l’intuition, il faut agir.

 Pascal St-Denis

 

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