Je vous présente un texte dont l’essence de l’information est tirée des paroles de Peter Deunov.
L’amour fait naître le bien. Le bien est le fondement de la vie. Il en est le sol nourricier. Il n’y a que le bien qui peut soutenir la vie : c’est sa nourriture indispensable. L’homme veut créer le bien en lui. Cependant, il ne se crée pas, il naît. Il est déposé, au commencement en lui, et il faut seulement qu’il le reconnaisse et le manifeste. Si l’homme ne fait pas le bien, le mal naît inévitablement.
Dans le monde organique, on pourrait définir le mal comme une multiplication, un accroissement qui ne se soumettrait à aucune loi, à aucune règle. Le mal cependant est une chose inévitable dans le monde où il y a des rapports étroits entre les forces et les êtres. Le mal et le bien nous apparaissent comme des choses relatives. Ce qui est mauvais pour nous est bon pour d’autres, et ce qui est bon pour nous est mauvais pour d’autres.
Dans la Nature vivante, le mal et le bien sont des forces avec lesquelles elle opère de manière égale. Au-dessus du bien et du mal se trouve une Raison suprême qui tire parti de tout. L’homme ne doit pas lutter contre le mal. Il doit seulement l’éviter et opposer le bien au mal. L’homme qui fait le plus de fautes est celui qui lutte le plus contre le mal.
L’homme en qui le mal domine vit dans une perpétuelle inquiétude. Extérieurement, il peut disposer de grands biens, il peut être entouré du respect de tous, mais au-dedans, il est troublé, inquiet. De mauvais pressentiments, des craintes de toutes sortes le harcèlent incessamment et il commence à perdre peu à peu sa santé et sa force.
Mais quand le bien est dans le cœur de l’homme, il peut n’avoir ni richesses ni pouvoir, mais il est tranquille et gai. Au-dehors, les conditions sont mauvaises, mais au-dedans elles sont bonnes. Et cet homme a en lui quelque chose de puissant et c’est ce qui fait que tout le monde l’aime. Les hommes bons sont les vrais « forts » dans le monde.
Les gens d’aujourd’hui pensent que le mal a beaucoup de force dans le monde. Si le mal est fort, c’est uniquement parce qu’on l’aime. C’est dans l’affection dans l’amour que les hommes ont pour lui que le mal puise ses forces. Malgré cela cependant, l’aspiration au bien ne pourra jamais s’arrêter.
Le processus du bien est éternel et créateur de la vie. Voilà pourquoi nous pouvons appeler le bien le chemin qui nous mène à la vie. Il nous introduit dans la vie, il nous montre la direction vers la vie. Le mal est le chemin qui mène à la mort.
En établissant la différence entre le bien et le mal, retenez ce qui suit : le bien et le mal, c’est le haut et le bas. Et s’il est possible de s’exprimer de cette manière, on pourrait dire que les vibrations les plus faibles du bien sont le mal. Voilà pourquoi le bien est le prix de tout ce qui est plein de raison, et le mal, le prix de tout ce qui est irraisonnable. Le bien fait monter les valeurs de la conscience humaine. Le mal les fait baisser. Dans le bien, les dons se renforcent ; dans le mal, ils diminuent et s’obscurcissent.
Le bien commence par des choses insignifiantes, par de toutes petites choses qui grandissent continuellement. Elles augmentent, se multiplient, s’organisent et s’unissent en un tout complet. Dans le mal, il n’y a toujours que désunion et écroulement.
Le bien en général peut être comparé à une source qui coule constamment tandis que le mal ressemble à une source desséchée dont l’eau ne coule que goutte à goutte. Le mal promet beaucoup, mais ne tient rien. Le bien, au contraire, ne promet rien, mais il fait tout. La source a-t-elle besoin de promettre qu’elle coulera ? L’eau coule et tout est dit.
Il en est de même de l’homme bon. En lui, le bien est comme une source. Voilà pourquoi il reste toujours bon et dans toutes les circonstances. C’est une erreur de croire qu’il changera d’après les conditions. Tout d’abord, le bien pénètre toute sa nature, il se trouve à la base même de toute sa structure.
À suivre.
Pascal St-Denis