Le champ de la gorge et l’orgueil

Signalons le fait que sous l’angle de son développement astral, le chakra de la gorge nous ramène inévitablement à l’intérieur de nous-mêmes. L’objectif de ce processus d’intériorisation est d’apprendre à se voir tels que l’on est et d’en faire l’expérience. L’orgueil qui est une façon de camoufler les failles de notre « JE » nuis énormément au développement de ce chakra. Je crois qu’à sa manière « Brene Brown », dans « le pouvoir de la vulnérabilité », décrit clairement les difficultés qui lui sont associées. Elle parle du pouvoir de la vulnérabilité lorsque la peur d’en faire l’expérience se transforme en honte.

Lorsqu’elle a interrogé les gens sur l’amour, ils lui ont parlé de chagrin, sur le sentiment d’appartenance, ils lui ont raconté de douloureuses expériences où ils étaient exclus, sur les relations humaines, ils lui parlaient d’isolement. Ces échanges lui ont permis de réaliser que tout cela venait de la honte. Les seules personnes qui n’éprouvent pas de honte sont celles qui sont incapables d’empathie ou de relations humaines. Personne ne veut parler de cette forme de honte, même si moins on en parle, plus on la ressent. Ce qui est à la base de cette honte est ce : « je ne suis pas assez bien », « assez mince », « assez beau », « assez malin », « assez apprécié dans mon milieu », etc., etc. Ce qui est à la base de cette perception, c’est un atroce sentiment de vulnérabilité lorsque nous sommes appelés à nous montrer tels que nous sommes. Cette vulnérabilité, tout le monde la hait. Par honte ou par orgueil[1], si nous omettons d’exprimer certaines facettes de nous-mêmes, nous faussons nos relations. Parce que tout ce que nous sommes trouve sa manifestation véritable dans nos relations, l’expérience évolutive en sera toujours incomplète.

Benne Brown divise les gens en deux catégories : il y a ceux qui croient en leur propre valeur et qui démontrent un fort sentiment d’amour et d’appartenance et ceux qui ont du mal avec ça et qui se demandent tout le temps s’ils sont assez bien. Il n’y a qu’une variable qui différencie ces deux catégories. Ceux qui ont un fort sentiment d’amour et d’appartenance pensent qu’ils le méritent. La chose qui nous prive de relations humaines est notre peur de ne pas mériter ces relations. Ce qui est commun de ceux qui font partie de cette catégorie est le fait qu’ils ressentent peu d’orgueil ou de honte par rapport à ce qu’ils sont. Ils ont le courage d’être imparfaits. Ils ont la compassion nécessaire pour se montrer gentil ; tout d’abord avec eux-mêmes puis avec les autres. Étant authentiques, ils sont disposés à abandonner l’idée qu’ils se font de ce qu’il devrait être de façon à être ce qu’ils sont. C’est un impératif absolu pour entrer en relation. Une autre chose qu’ils ont en commun est ceci : ils acceptent d’être vulnérables. Ils pensent que ce qui les rend vulnérables les rend également beaux. Ils ne prétendent pas que la vulnérabilité soit confortable ni qu’elle soit douloureuse. Ils disent juste qu’elle est nécessaire pour donner à la relation tout son pouvoir de conscientisation.

[1] La honte et l’orgueil sont synonymes lorsqu’ils démontrent la peur d’exprimer ou de manifester des aspects de nous-mêmes.

À suivre.

Pascal St-Denis

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