Un appel à la réflexion
L’être évolué est, en raison de sa nature, un être qui recherche ce qui saura le faire évolué toujours davantage. De ce fait s’amorce tout un processus de reconnaissance qui présente à la conscience une somme d’expériences qui jalonnent la conquête de l’infini.
Tout se joue à ce niveau. Lorsque nous décidons de nous libérer, le mouvement englobe tout le contexte de vie dans lequel nous fonctionnons, tant intérieur qu’extérieur à nous. Les points de repère se multiplient et ouvrent un horizon auquel se rattachent les causes et les effets reliés à notre expansion de conscience.
Nous souhaitons cette expansion. Cette dynamique est foncièrement inscrite en nous et cette tendance nous porte à rechercher un soulagement sans toujours nous accorder le temps et la patience nécessaires à l’aboutissement. Les malaises physiques, émotifs et spirituels sont l’écho d’un désordre personnel et les reconnaître suscite souvent une confusion additionnelle. Aussi, il vaut mieux privilégier une recherche de source. Je veux signifier ainsi que la conscience va s’approprier le fruit de nos expériences et qu’il devient alors essentiel d’épurer la base.
Pour préparer un mets raffiné, on élimine les ingrédients insipides. On choisit la qualité d’abord et on y met le prix. C’est aussi une question de santé. Ainsi en est-il de la santé spirituelle, de l’épuration globale des composantes humaines. Il faut y mettre l’effort et choisir les justes données de base. Même si, intuitivement, nous pressentons la voie à suivre, il nous faut à travers les angoisses et les peurs reconnaître le travail à faire, doser les mesures à prendre et réaliser graduellement l’ascension. Se retrouver dans son essence : voilà le but de l’évolution.
Je sais qu’il semble difficile de faire taire les stéréotypes et les tendances implantées depuis des millénaires, mais sachez qu’en toute démarche se trouve la poussée équivalant au besoin exprimé. Aussi, nous avons le choix d’amorcer cette reconnaissance et d’éclairer la voie. Cela est en nous et pour nous.
Pascal St-Denis