La communication entre spiritualistes et matérialistes, où en sommes-nous ?

Pour ceux qui suivent ce blogue, vous aurez deviné que le but premier de cette expérience est la communication. Lorsqu’une personne porte un profond intérêt pour quelque chose, il va de soi que son désir de le partager l’est également.

Tous les jours, les mystiques et les occultistes de ce monde scrutent ce qui est derrière le voile. Ils travaillent à mieux se comprendre eux-mêmes et à mieux comprendre les autres. Ils emmagasinent un bagage de connaissances qui modifient leur perception de l’existence. Ils apprennent à examiner les problèmes de l’humanité sous l’œil d’une spiritualité épurée. Ils arrivent à voir le monde comme une unité diminuant ainsi de beaucoup les barrières que les hommes ont tendance à privilégier et qui les isolent les uns des autres ; tels la religion, la race, le sexe, le statut, etc.

Pourtant et malgré ce grand désir de partage, la communication avec l’entourage demeure, pour beaucoup de gens, quelque chose de difficile sinon d’impossible. Que se passe-t-il exactement ? Sommes-nous trop frileux à l’idée d’exprimer nos réflexions, nos hypothèses, nos idées sur un monde meilleur ou est-ce les autres qui sont fermés à ces idées ? Ce questionnement est probablement légitime pour les deux camps.

Durant mes trente-cinq années à explorer l’aspect spirituel de la vie, j’ai rencontré beaucoup de gens et participé à plusieurs groupes. L’une des choses qui revenaient souvent dans les conversations s’avérait être cette impasse au niveau de la communication. Dernièrement, lors d’un souper entre amis, cet irritant a meublé la plus grande partie des conversations. Voilà la raison qui m’a poussé à écrire cet article. Les gens aimeraient pouvoir discuter de leur nouvelle manière d’aborder la vie avec leurs ami(e)s, leur conjoint, la famille, et même certains compagnons de travail. Ils se disent incompris par leur entourage et ressentent une solitude qui pèse lourd. Il faut souligner que peu de gens osent se compromettre à ce niveau, ils préfèrent se fondre dans la masse et se conformer aux humeurs de leur société.

Sommes-nous vraiment deux groupes ; les spiritualistes et les matérialistes ? Existe-t-il vraiment une barrière si grande entre les deux philosophies qu’aucune communication, aucun échange n’est possible ? Je ne crois qu’une telle barrière existe. Je crois qu’il existe une certaine fluidité, une certaine ouverture qui laisse place à des échanges enrichissants. Pour cela, il faut que les conversations se rapportent à l’essentiel, c’est-à-dire l’amour, la fraternité, dans l’acceptation de la différence.

Pascal St-Denis

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