La polarisation doit être considérée comme une somme d’attraction qui sollicite l’énergie la plus puissante de l’être ; une énergie qui soumet toutes les sous-énergies ainsi nommées parce qu’elles sont de force inférieures et soumises à la force mère. Cette dernière est une sorte de monopole attribué à l’expérience globale de l’être. Par exemple, chez l’être polarisé mentalement le raisonnement est dominant alors que pour la personne à dominance astrale, les désirs agiront comme maître d’œuvre du comportement.
La conscience humaine est encore largement manipulée par le corps de désirs (astral). La charge émotive qu’il transporte détermine majoritairement la ligne de conduite adoptée par un être humain dans le milieu dans lequel il est appelé à intervenir. Le centre d’intérêt se situe donc dans le corps astral qui, agissant comme maître d’œuvre, entraîne les autres corps à servir sa cause, si l’on peut s’exprimer ainsi. De ce fait, le corps mental devient fortement manipulé parce que le corps astral utilise toute la structure du mental pour satisfaire ses exigences et atteindre son but. Lorsqu’il y parvient (il y arrive la majorité du temps), le corps physique, qui ne possède pas de liberté propre par rapport aux autres corps, se soumet aux pulsions du corps émotif. Par exemple, bien que nous sachions que certaines choses sont néfastes pour la santé, nous continuons tout de même à les faire. Les manipulations qu’exercent le corps émotif sur le mental sont puissantes et ruinent de nombreuses tentatives de corriger le problème. Elles soutirent du mental des raisons valables pour expliquer nos incapacités à corriger la faille.
Parce qu’elle monopolise l’attention, manipule la force mentale et maintient le corps physique sous le joug de ses caprices (infantilisme évolutif), il est nécessaire de considérer la prise en charge de nos émotions comme une réponse à l’évolution. Dès le départ, il importe de réaliser que tout se joue au niveau de la conscience. L’évolution de cette dernière n’est autre chose qu’une constante purification de la force sensible (conscience profonde), et ce, jusqu’à ce qu’on soit en mesure de faire qu’un (en conscience) avec l’universel.
Pascal St-Denis