Les vibrations les plus basses de l’âme se situent dans les hautes sphères du plan mental. À ce niveau de conscience, la conscience individuelle n’a plus ni force ni pouvoir. C’est la conscience de groupe qui prend la relève et qui imprègne de son énergie toute expérience de vie. Parce que l’âme est avant tout, une énergie mue par l’amour, le PARTAGE est l’expérience par excellence pour véhiculer cette énergie. Plus l’on s’approche de l’âme, plus nous nous imprégnons de son énergie, plus la conscience de groupe prend vie en nous. Plus nous passons sous son influence, plus nous sommes appelés à expérimenter un amour plus grand. Un amour dont la note clé de l’expérience de partage est l’inclusion, car inclure est la meilleure manière de répondre à l’âme ; qui est amour.
À ce niveau, la vie de partage exige une réponse spirituelle de notre part à ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui. C’est le défi qui attend tout ceux qui ont la vision d’une humanité plus juste et plus fraternelle. Un défi ? Au premier regard, vous direz sûrement que ce thème n’a rien de nouveau et que vous partagez déjà beaucoup de choses avec ceux qui font partie de votre vie. Alors, pourquoi y voir un si grand défi ? Il est vrai que jour après jour nous partageons avec nos proches nos biens, nos émotions, nos sentiments, nos idées, nos souvenirs, nos découvertes et plus encore. Il est évident que beaucoup de gens ont le cœur sur la main et lorsque la misère et la souffrance s’installent dans leur milieu de vie, ils réagissent rapidement et mettent tout en œuvre pour y remédier.
Personne ne peut contredire ces états de fait. Par contre, est-il possible de redéfinir la notion de partage sous un concept de plus grande inclusion ? Je pense que oui et je crois fermement qu’il est temps de soumettre cette idée à des règles et à des fins qui diffèrent de celles qui nourrissent nos esprits et nos cœurs en ce moment. Lorsqu’on interroge l’avenir de l’humanité, l’incertitude et le pessimisme sont trop souvent au rendez-vous. Je pense qu’il est possible de créer un monde plus juste et plus harmonieux. Un monde où le développement d’un « Nous plus inclusif » serait perçu comme étant la solution évolutive par excellence aux problèmes récurrents qui perturbent nos sociétés actuelles. Si l’on est en accord avec cet objectif, il nous faudra prendre conscience de la véritable nature de notre « JE », et de revoir son rôle dans le développement d’un « NOUS » qui va au-delà de notre petit monde et qui inclut l’humanité.
À suivre….
Pascal St-Denis