Je vous ai parlé des principales composantes qui influencent le développement de l’être humain. J’ai quelque peu abordé la circulation globale des énergies et du pouvoir guérisseur de l’âme. J’ai abordé le sujet des chakras (échanges énergétiques) et leurs rapports intimes avec notre système glandulaire (échanges chimiques). Je vous ai parlé du rôle très important du système nerveux (échanges électriques). Même si l’on arrive à apprivoiser ces différents éléments énergétiques et leur rapport entre eux, il demeure plusieurs zones d’ombres à éclaircir. En abordant « point de tension et point de rupture », nous pouvons raffiner notre manière de comprendre la maladie et les différents processus de guérison utilisés.
« Point de tension et point de rupture » est l’approche qui m’a paru la plus susceptible de faciliter l’interprétation des échanges entre la psyché de l’homme et son corps de chair. Elle offre la possibilité d’interroger avec simplicité le genre de tension qu’exerce la psyché sur le corps en plus d’ouvrir la voie à une meilleure perception du monde de cause à effet. Il existe un rapport très intime entre les modes de circulations psychiques et corporelles. Pour débuter, partons avec l’idée que le champ énergétique concerne davantage le développement du point de tension[1] alors que le champ des échanges électriques et chimiques du corps détermine l’endroit où se produit la rupture et son ampleur.
Bien que nous naissons avec ce que l’on peut appelé un corps neuf, il faut garder à l’esprit que ce corps est fortement conditionné par son hérédité; il hérite donc des points forts et des points faibles de sa race de ses parents, etc.. Concernant les énergies psychiques (je parle ici des 7 chakras), il faut savoir que lorsque nous naissons, l’état dans lequel se trouvent nos chakras est le même qu’au moment où nous sommes décédés lors de l’incarnation précédente. Il faut garder à l’esprit que les chakras sont en fait des champs de conscience sur lesquels nous construisons notre individualité (voir article sur la différence entre individualité et personnalité).
Comparons conscience et musique. Du côté de la musique, sept notes avec leur durée, leur hauteur, leur intensité et leur timbre suffisent pour créer une infinité d’œuvres musicales. Concernant la conscience, sept champs de conscience (chakras) avec leurs caractéristiques fondamentales, leur développement, leur rôle et leur bagage d’expériences acquises suffisent pour qu’apparaisse une diversité sans fin de manifestations humaines. Une œuvre musicale ne peut exister sans la présence de la gamme. Il en est de même pour la conscience humaine : aucun état de conscience ne peut se manifester sans la présence des champs de conscience. Pour être en mesure d’intervenir sur une œuvre musicale et la faire évoluer, il faut connaître le fonctionnement de la gamme de musique. Il en est de même pour l’être humain. Pour pénétrer profondément l’individualité de l’être humain et en comprendre la logique évolutive, il faut avoir une idée de son cadre septuple, car de là, tout émane.
D’autres articles suivront celle-ci afin d’apporter des exemples susceptibles d’éclairer ce concept.
Parce que nous sommes en processus d’évolution, l’état de nos chakras n’a pas encore atteint l’état de perfection dont l’âme a besoin pour obtenir un rapport totalement harmonieux avec sa forme de manifestation, la personnalité. Bien sûr, la personnalité étant la somme des corps physique, éthérique, astral et mental.
Pour bien comprendre, nous devons nous appuyer sur la synthèse de structure suivante :
- L’âme.
- Les corps subtils mental et émotionnel, qui sont simplement des centres d’énergie qualifiés.
- Le corps vital (ou éthérique) avec ses sept centres majeurs de force.
- Le système endocrinien, qui est une résultante des sept centres et constitue le facteur déterminant de commandement dans le corps physique de l’homme.
- Le système nerveux dans ses trois divisions.
- Le courant sanguin.
Tous les organes subsidiaires de l’homme sont des effets. Aucun n’est une cause prédéterminante. Les causes déterminantes chez l’homme, celles qui font de lui ce qu’il est, ce sont les glandes. Elles sont les extériorisations des types de forces provenant des mondes d’existence plus subtils, et qui affluent par les centres éthériques. Ces forces dénotent le point d’évolution atteint par l’homme. Elles sont vitales et actives, ou non-vitales et inactives, selon l’état des centres. Elles manifestent une activité suffisante, excessive, ou insuffisante selon la condition des tourbillons éthériques.
Ici, le processus de contrôle s’effectue via le système nerveux. Le système directeur étroitement entrecroisé du réseau nerveux, du cerveau, et du courant sanguin (en tant que porteur du principe de vie) gouverne les activités de l’homme conscientes, subconscientes, conscientes de soi, et finalement super-conscientes.
À suivre avec des exemples susceptibles d’éclairer le thème…
[1] Notre analyse consiste à établir le lien entre la psyché et le corps c’est-à-dire de l’intérieur vers l’extérieur. C’est pourquoi j’identifie le point de tension comme appartenant à la psyché. Il faut comprendre que l’angle d’observation peut être renversé et que vu de l’extérieur vers l’intérieur, le point de tension change radicalement de pôle.
Pascal St-Denis